mardi 14 octobre 2008

La privatisation de La Poste doit rester lettre morte

Tribune publiée dans Montreuil Dépêche Hebdo en octobre
Comment croire le président SARKOZY lorsqu’il assure que La Poste ne sera pas privatisée après avoir entendu le Président de la République renié l’engagement qu’il avait pris concernant le devenir d’EDF et de GDF du temps où il était Ministre de l’Economie et des Finances.

Le gouvernement propose de substituer les valeurs de continuité, d’égalité et de solidarité qui sont sensées caractériser le service public, par des intérêts uniquement financiers qui sont ceux de la rentabilité, de la concurrence et de l’inégalité.

Comble de l’ironie, alors que système bancaire international et plus largement le système financier vacille, le gouvernement maintien le cap et assume avec fierté la casse du service public.

Concrètement à Montreuil, nous savons ce que cela signifie : fermeture de bureaux de poste dans nos quartiers, suppression de boites aux lettres de proximité considérées comme non rentables, augmentation des prix, suppression de personnel, allongement des files d’attente (déjà longue il faut le reconnaître)…

Les socialistes partagent les craintes des agents de La Poste et des usagers et s’engagent pour refuser le démantèlement d’un de nos services publics les plus emblématiques. Chacun se souvient encore des batailles menées à Montreuil avec les agents et les usagers pour empêcher la fermeture de bureaux qui rendent bien des services à la population.

Les élus socialistes en appellent à la mobilisation de chacune et de chacun pour contrecarrer le projet du gouvernement. Dans cette logique, nous venons d’écrire à Madame La Maire et à chacun des présidents des groupes politiques du conseil municipal afin de proposer une initiative commune de défense du service public de La Poste.

Nous proposons de voter, à l’unanimité, lors du prochain conseil municipal une délibération intitulée « Position de la ville » qui rappelle notre attachement au service public de La Poste.

Souhaitons que notre lettre suscite une réponse favorable et entraîne un mouvement de protestation partagé par tous.

vendredi 10 octobre 2008

Solidarité avec les salariés de "Griallet"

Venez les soutenir le 21 octobre à 20h salle des Fêtes de la Mairie de Montreuil Nous citoyennes, citoyens, associations ou organisations de Montreuil soutenons Les « Griallet », PS, LDH, RESF, PCF, CDSP, Les Verts, Collectif unitaire pour une alternative à gauche, NPA, LCR, Solidaires, Communistes Unitaires, CGT…………
Lettre ouverte des salariés de "GRIALLET"

Monsieur Griallet a osé faire ce qu'il avait dit :

« Plutôt que de payer 1 euro à un Noir, je préfère fermer mon entreprise ».
Montreuil, le 6 octobre 2008

Nous sommes 21 ouvriers dont 19 sans-papier. Nous avons travaillé dans l'entreprise de démolition Griallet durant 8 ou 10 ans, au risque de notre santé. Monsieur Griallet, patron voyou, nous exposait au plomb et à l'amiante, méprisant la loi sauf celle du profit.

Cela fait 10 ans, et plus pour certains, que nous travaillons et vivons en France. Notre travail a permis d'édifier des immeubles, utiles à tous. Mais, ni Monsieur Griallet, ni le patronat du bâtiment (démolition, construction), ni le gouvernement n'ont accepté de nous régulariser ou de prendre en charge les soins indispensables du fait de notre exposition au plomb et à l'amiante. Pour défendre nos droits, nous nous sommes organisés à la CGT.

Depuis le 21 mai, nous sommes sans salaire : Monsieur Griallet a préféré suspendre nos contrats, organiser sa faillite plutôt que de nous répondre. La liquidation de son entreprise vient d'être prononcée ainsi que notre licenciement. Pour notre régularisation nous demandons au mandataire, au Préfet et au patronat de rétablir notre droit au travail d'établir d'urgence nos formulaires administratifs de demande de régularisation, sachant que nos salaires et nos indemnités ne seront versés qu'en décembre.

8 mois sans salaire ! C'est long ! Vivre clandestins comme des criminels, être exposés aux rafles et aux arrestations. C'est trop ! Nous voulons le droit au travail, le droit à la santé ! On bosse ici, on vit ici, on reste ici. Régularisation de tous les sans-papier !
"Les «Griallet"

Merci de votre soutien.
Chèque à adresser à : UL CGT de Montreuil, solidarité Griallet

mercredi 8 octobre 2008

Ah la démocratie !

Lettre ouverte à Madame la Maire sur le refus de Gilles ROBEL de la parution dans MDH des permanences de notre conseiller Général, Frédéric Molossi.

Madame La Maire,

Je tiens à vous faire part de ma désagréable surprise après lecture du message électronique que m’a adressé Gilles ROBEL, conseiller municipal délégué à la communication, le 6 octobre 2008 à 18h55.

Depuis le 26 juin dernier, date de mon premier courrier à votre directeur de cabinet, Jacques ARCHIMBAUD, où je lui faisais part de mon intention d’organiser des permanences de conseiller général, sollicitant pour ce faire la mise à disposition de salles municipales et une information préalable dans Montreuil Dépêche, il a fallu de nombreuses relances téléphoniques et des messages électroniques pour obtenir des précisions puis une autorisation du prêt de salles municipales pour l’organisation de ces permanences.

Effectivement, en juillet dernier, puis le 25 août, par message électronique, Jacques ARCHIMBAUD me disait « no problem ! ». J’ai effectivement reçu une lettre de madame DELVALLEZ, responsable du service des relations avec la vie associative, me confirmant la mise à disposition de deux salles pour organiser des permanences mensuelles. En revanche aucune confirmation, ni refus, quant à l’annonce des permanences dans Montreuil Dépêche.

N’obtenant pas d’informations sur ma demande de parution de dates des permanences dans Montreuil Dépêche, j’ai adressé un courrier le 1er septembre 2008 à Gilles ROBEL, courrier qu’il m’a dit ne pas avoir reçu lorsque je l’ai rencontré à la mi septembre. Je lui ai remis une copie du courrier le 25 septembre 2008 à l’issue du conseil municipal et, n’ayant toujours pas de réponse de sa part le 29 septembre, j’ai immédiatement adressé un message électronique à monsieur FELIX, directeur de la communication, ainsi qu’à Gilles ROBEL.

Sans nouvelles le matin du 6 octobre 2008, jour du bouclage du numéro de Montreuil Dépêche paraissant avant ma première permanence, j’ai cherché à joindre par téléphone monsieur FELIX. Très accaparé certainement par cette tâche il n’a pu, voulu, ou obtenu l’autorisation de me rappeler. J’ai joint sa secrétaire qui a fort gentiment pris le message et à 15h53 j’ai envoyé un message électronique à messieurs FELIX, ROBEL et ARCHIMBAUD. J’ai par ailleurs téléphoné à Jacques ARCHIMBAUD mais il a manifestement changé de numéro de portable, numéro que sa secrétaire n’a pas voulu me communiquer quand j’ai appelé votre cabinet.

Comme par miracle, Gilles ROBEL a pris la peine de m’envoyer un message électronique à 18h55, après le bouclage de Montreuil Dépêche, quelle coïncidence, pour m’annoncer, je le cite, que « mes nombreuses demandes sont bien parvenues. Dans un souci d’équité, nous souhaitons annoncer les permanences de l’ensemble des conseillers généraux, et ce, deux fois par an dans le journal municipal. Les réponses des deux autres conseillers généraux ne nous étant encore pas parvenues, nous sommes contraints de différer la publication de cette annonce. Je te rappelle cependant que le groupe socialiste, comme les autres groupes, dispose d’une page réservée sur le site web de la Ville….activée depuis le 1er septembre…. Les horaires de tes permanences y trouveraient bien leur place.»

Que vient faire l’équité dans cette demande d’information dans Montreuil Dépêche? J’ignore si mes collègues Jean-Charles NEGRE, vice-président du Conseil général, et Manuel MARTINEZ, président de commission, envisagent d’organiser des permanences et dans l’affirmative quelle en sera la fréquence, je ne sais pas plus quand ils souhaiteraient les débuter, donc en vertu de quoi dois-je attendre qu’ils se déterminent. Et si mes collègues ne souhaitaient pas faire des permanences ou confirment leurs dates en septembre 2012, vous attendrez cette échéance pour publier le calendrier ?

A quel moment les Conseillers généraux ont-ils été informés de cette décision ?

Equité et égalité devant l’information : Il est surprenant de constater que le tableau des élus affichés en mairie ne mentionne que le conseiller général du canton de Montreuil Ouest, faisant abstraction des conseillers généraux de Montreuil Est et Nord.

L’ironie de Gilles ROBEL ne change rien à ces faits que chacun peut constater. J’en veux aussi pour preuve qu’il était de tradition à Montreuil d’annoncer, notamment via Montreuil Dépêche, les permanences de nos trois Conseillers généraux, et la démocratie n’en a pas souffert.

Equité, égalité devant l’information ? Pourquoi ramener l’information des permanences au site web de la ville ? Les personnes ne disposant pas d’Internet ou ne souhaitant pas en bénéficier n’ont pas le droit à cette information via le journal municipal ?

La réponse de Gilles ROBEL tranche avec les engagements que vous avez pris durant la campagne et les propos que vous avez tenus lors des différents conseils municipaux et dans les colonnes de Montreuil Dépêche : la communication doit changer, l’information doit changer, les droits de tous les groupes politiques du conseil municipal doivent être respectés équitablement.

De la parole aux actes, le chemin qui reste à parcourir semble encore long.

Par ailleurs, comme j’ai eu l’occasion de le réaffirmer le 3 octobre dernier lors de la réunion consacrée au CUCS devant les représentants de la municipalité, devant le sous-préfet VICHERAT, devant les services municipaux, départementaux et préfectoraux, je suis toujours disponible pour défendre les intérêts de Montreuil et répondre favorablement à toute sollicitation de la municipalité qui ira en ce sens.

Je réitère donc auprès de vous la demande de parution dans Montreuil Dépêche des dates de mes permanences la semaine précédant les permanences, et ce pendant le laps de temps où le journal municipal demeurera hebdomadaire, et je vous demande de bien vouloir également les mentionner lorsque le journal paraîtra tous les quinze jours.

Dans l’attente de votre réponse,

Je vous prie de croire, Madame La Maire, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Frédéric MOLOSSI
Conseiller général de Montreuil Nord

vendredi 3 octobre 2008

Communiqué de presse

Non au service minimum d’accueil
Oui au service maximum d'éducation

Réunis mercredi 24 septembre, les élus socialistes et républicains de Seine-Saint-Denis ont condamné à l’unanimité la mise en place du service minimum d’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires.

Cette mesure du gouvernement est d’abord une remise en cause du droit de grève qui vient s’ajouter aux multiples attaques contre le service public d’éducation. De plus, compte tenu du délai minimum de 48 heures pour déposer un préavis de grève, ils ne seront pas en mesure d’assurer l’accueil de jeunes enfants dans des conditions de qualité et de sécurité satisfaisantes.

Les élus socialistes et républicains du département refusent donc de s’engager dans la mise en place d’un service de garderie au rabais et demandent à l’Etat de remplir ses missions et de garantir la continuité du service public national de l’éducation.

Ils proposent de rencontrer rapidement les formations politiques, organisations syndicales et fédérations de parents d’élèves afin d’envisager une initiative commune.