dimanche 15 juin 2008

Chantiers d'insertion des Murs à Pêches : 1ere victoire

Question orale posée au Conseil municipal de Juin 2008

Le PS s'interroge sur les raisons qui poussent Mme la Sénatrice Maire à refuser le financement du chantier d'insertion des murs à pêches organiser par l'association MAP. Décision d'autant plus surprenante que cette expérience est assez exemplaire d'une démarche de développement durable associant préservation de l'environnement, valorisation du patrimoine et insertion sociale.

ARTICLE DU PARISIEN
le 8 juillet 2008

C’est la fin d’une polémique de plusieurs semaines. La ville de Montreuil a décidé de sauver le chantier d’insertion mis en œuvre depuis février 2006 par l’association Murs à Pêches (MAP).
Un chantier qu’elle avait dans un premier temps condamné en refusant de renouveler un marché passé par l’ancienne majorité. Le compromis a été conclu la semaine dernière entre la municipalité verte et l’association et sera finalisé le 16 juillet. Le déblocage d’une subvention de 30 000 € devrait permettre la poursuite du chantier de septembre à décembre. En échange, l’association s’engage à trouver d’autres sources de financement notamment auprès du département et du conseil régional, et à s’adosser à une association d’insertion afin de mutualiser ses moyens. « Nous sommes très heureux que le dialogue ait repris et qu’un outil efficace soit pérennisé », se félicite Pascal Mage, président de l’association MAP.

Le nouveau chantier permettra d’embaucher huit personnes en difficulté qui restaureront les murs en pêches vieux de quatre siècles en même temps qu’ils suivront un CAP agricole d’ouvrier paysagiste.
Visitez le site du MAP : http://murs.map.free.fr/

mardi 10 juin 2008

Communiqué de presse commun aux 3 groupes de la minorité

Journal d'information municipale :
la fin des 12 engagements de l'équipe Voynet ?

Lors du Conseil Municipal du 22 mai 2008, à la question orale relative à l’expression des groupes politiques dans Montreuil Dépêche Hebdo, une réponse surprenante du conseiller municipal délégué à la communication a été formulée.

En substance, un groupe s’exprimera par semaine, selon un tirage au sort pour déterminer l’ordre d’insertion.

Si la démocratie se résume à ce type de procédé, telle une tombola, cela devient préoccupant. Mais le plus désappointant, réside dans la méthode, ou plutôt la non méthode employée : pas de discussion en amont, aucune information, ni concertation. Mais qu’est-il devenu du 10ème engagement de la liste « Montreuil Vraiment » qui promettait : « Ecouter et consulter avant de décider, respecter les citoyens […], respecter les droits des minorités au conseil municipal et assurer le pluralisme de l’information dans le journal municipal » ?

Cette décision a été prise sans concertation avec les groupes politiques concernés. Elle nous est imposée alors que nous avions proposé, lors du conseil municipal de mai, de réunir la conférence des présidents ou une commission spécifique afin que la question de l’expression des minorités soit concertée avec les premiers intéressés.

La nécessité de rajeunir une formule, ne se résume pas à un acte péremptoire, particulièrement en matière d’expression pluraliste et de démocratie.

Au-delà des paroles, des actes concrets et tangibles sont attendus pour faire vivre la démocratie. Personne n’a la vérité avérée et parvenir à « vraiment plus de démocratie » ne pourra se faire, dans le cas précis, sans un minimum de dialogue et de concertation avec les groupes de la minorité !