vendredi 29 janvier 2010

Conseil municipal du 29 janvier 2010

Intervention d'Alexie LORCA, Présidente du groupe socialiste


Madame la sénatrice-maire, chers collègues, mesdames, messieurs,

Nous avons lu avec intérêt le document de la majorité municipale, concernant les orientations budgétaires pour 2010. Nous avons été surpris que sur un ensemble de 17 pages, 10 soient consacrées à un état des lieux critique de la politique nationale. Même si soulignons-le, cet état des lieux est extrêmement bien fait et si nous souscrivons entièrement aux critiques que vous pouvez porter contre la politique gouvernementale. Qu’en est-il des 7 pages restantes, consacrées aux orientations budgétaires pour 2010 ? Si nous enlevons les paragraphes dédiés aux effets, je cite, « détestables » de la politique de la municipalité précédente, il en reste 5 ou 6 pour définir vos orientations. Et nous entrons là dans le flou le plus total. Vous parlez de renforcer les moyens du CCAS. Comment ? Vous évoquez une réforme du système de quotient familial. Laquelle ? Vous déclarez que les actions conduites en direction des personnes âgées seront remaniées. De quelles façons ?

Vous parlez d’une « refonte » de la gestion municipale. De quoi s’agit-il ? Doit-on craindre une remise en cause de postes de personnel communal ?

Vous écrivez : « Nous devons compter avant tout sur nos propres forces, sur nos propres intelligences et sur la mobilisation de tous. »
Et plus loin :
« Les taux d’imposition seront fixés en mars prochain, au vu notamment de la notification des dotations de l’État »

Que faut-il comprendre ? Que contrairement à vos engagements de campagne, vous comptez trouver de nouvelles ressources dans la fiscalité locale ? Si cela est, pourquoi ne pas le dire maintenant ? Le budget primitif sera présenté lors du prochain Conseil municipal, le 18 février prochain, soit dans une vingtaine de jours. Il nous semble donc improbable que vous n’ayez pas déjà tranché sur une hausse ou non de cette fiscalité. Pourquoi donc ne pas nous en faire part, ce qui nous permettrait d’avoir plus de temps pour débattre d’un sujet prioritaire pour les Montreuillois et les Montreuilloises. Nous savons que la situation des collectivités locales est difficile ; qu’elles sont étranglées par la politique de la droite au pouvoir. Plutôt que de jouer seuls, il nous semblerait judicieux que les différents groupes de gauche qui composent ce conseil municipal puissent débattre, non dans l’urgence, mais avec du recul et dans le respect de leurs différences, des enjeux, des difficultés mais aussi des possibilités et des choix à mettre en œuvre pour notre Ville. Car, malgré toutes les difficultés que vous nous exposez, il nous semble plus jamais nécessaire que la Municipalité ne s’enferme pas dans une posture de gestionnaire mais adopte au contraire une position de résistance et d’offensive.

Encore une fois, nous ne nions pas que la situation est difficile et nous sommes prêts à être à vos côtés dès lors que vous nous aurez fait part de vos choix politiques et si évidemment ils nous paraissent pertinents et en accord avec le choix de société politique que nous défendons.

En conséquence, et en l’état actuel du débat, nous attendons des documents budgétaires clairs et précis avant de prendre position.

Une dernière chose… Mr Cuffini, lorsque vous évoquez la dette de la ville qui serait, je vous cite, « portée » par chaque habitant à raison de 2000 € par personne… Cette façon de faire croire qu’on gère la dette et les finances publiques comme on gère les comptes d’un ménage, ne me semble pas très honnête. Vous savez très bien qu’un endettement public n’est en rien comparable par sa nature et son fonctionnement à un endettement de particulier. Dire aux Montreuillois, qui ont dans leur grande majorité, ont leur lot d’angoisse financière : « La Ville est endettée, donc vous êtes endetté personnellement… », me semble au mieux maladroite, au pire malhonnête, en particulier de la part d’un élu de gauche. En présentant la dette publique de façon anxiogène, on ne vise en général qu’un objectif : préparer la population à accepter sans broncher une politique de rigueur et une hausse de la fiscalité locale, fiscalité qui vous le savez aussi bien que moi, est l’une des plus injustes.

D’autant que si la ville a une dette, elle a aussi un patrimoine public, aisément chiffrable, et qui parce qu’il est public appartient à tous les Montreuillois. Donc si vous imputez une dette chiffrée à chaque habitant, chiffrez aussi la part de patrimoine qui lui appartient, en tant que membre de notre communauté.
Je vous remercie.

vendredi 8 janvier 2010

Jean-Paul HUCHON à Montreuil


Vendredi 8 Janvier au marché de la Croix de Chavaux, malgré le froid et la neige, Jean-Paul Huchon-Président de la région Ile de France a reçu un acceuil chaleureux de la part des militants socialistes venus l'accompagner à la rencontre des montreuillois.


C'est dans un climat serein et détendu qu'il a pu s'entretenir avec les commercants et leurs clients sur le devenir de la région, sur la politique gouvernementale...

La matinée s'est terminée par une visite de solidarité auprès des travailleurs sans papiers en grève depuis plusieurs semaines.